"Le colonel Chabert" Honoré de Balzac

RÉSUMÉ DU ROMAN 

Un matin de l'année 1817, dans l'étude de Maître Derville, les clercs bavardent en travaillant lorsqu'ils voient arriver un homme, qui vient pour la 5ème fois. L'étude dégage une impression de désordre et de confusion. Le troisième clerc, Godeschal explique au visiteur que leur patron n'est pas visible car il dort et qu'il ne reçoit ses clients que la nuit. Mais, les clercs de l'étude arrêtent de se moquer du visiteur quand celui-ci leur dit son nom Chabert ; ils croient que son identité est fausse car il est censé être mort à Eylau.

Le lendemain vers minuit, le même personnage est reçu par l'avoué qui est étonné par le visage de l'homme car celui-ci a une cicatrice sur le crâne. Ce dernier raconte qu'il a été blessé sur le champ de bataille et a été retrouvé mort. En fait, son cheval lui a sauvé la vie et l'homme a été ensuite jeté dans une fosse commune pleine de cadavres. Il a pu être sauvé en s'aidant d'un bras de cadavres et a été recueilli par un couple Prussien. Il guérit et parvient à faire établir sa véritable identité mais, sur le chemin du retour, il est interné à l'asile pendant 2 ans puis est enfin libéré. De retour à Paris, il découvre que sa femme est devenue comtesse et que son deuxième mari occupe le poste de conseiller d'Etat ; l'homme a repris contact avec son ancienne épouse mais celle-ci le rejette. Convaincu de la sincérité de son visiteur, l'avoué décide de l'aider ; il commence par lui donner de l'argent puis, il demande par courrier des preuves. Ensuite, 6 mois plus tard, l'avoué rend visite à l'homme qui vit dans des conditions déplorables chez un ami. L'avoué avertit son client que le procès sera long et compliqué car son ancienne femme n'a pour unique préoccupation de se sauver et elle a peur que le comte apprenne la vérité. L'avoué parvient ensuite à faire négocier à l'ancienne épouse, dont le prénom est rose un compromis, mais, au moment de la signature, l'ancien soldat se révolte car il découvre les manigances de la comtesse. Alors, son ancienne épouse, a la sortie de l'étude de l'avoué, décide de l'amener dans sa maison de campagne afin de le piéger avec ses enfants pour que celui-ci accepte le marché. Mais son plan échoue et Chabert disparaît pendant 6 mois. L'avoué le retrouve par hasard au moment de sa condamnation à perpétuité pour vagabondage.

À ce moment-là, l'avoué apprend au vieil homme que son ex épouse n'a pas payé à l'avoué l'argent pour son travail. Alors le vieil homme décide de mentir à l'avoué. La dernière rencontre des deux hommes a lieu en 1840 à Bicêtre. Quand on lui demande son nom, le vieux soldat répond :

« - Je me nomme Hiacynte, je suis le numéro 164, salle 7. »